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Les jeux vidéo ont connu une évolution spectaculaire des bornes d’arcades aux consoles. Depuis Pong, les Pixel Games ou l’apparition de la 2D avec Super Mario Bros, nous avons tous des souvenirs très précis de nos premières expériences de gaming.
L’industrie et l’univers du gaming ont certes bien évolué, mais avouons le, c’est avec un pincement au cœur que nous repensons aux jeux d’arcade.
Si aujourd’hui on peut jouer en ligne partout : à la maison, dans le train, sur tous supports, en mode multi-joueurs et face à des joueurs du monde entier, c’est sans jamais retrouver l’atmosphère des salles d’arcade. Nostalgie, nostalgie quand tu nous tiens …
La sortie de Space Invaders en 1978 est généralement la date retenue pour marquer le début de l’Age d’Or des jeux vidéo d’arcade.
Si l’on est empreint de mélancolie lorsque l’on repense aux salles d’arcade, c’est bien parce qu’elles ont rempli une fonction sociale et qu’elles tiennent de surcroit, une place importante dans l’histoire des jeux vidéo.
La sortie de Space Invaders en 1978 est généralement la date retenue pour marquer le début de l’Age d’Or des jeux vidéo d’arcade. Viennent ensuite les années 80 avec les classiques du genre : Tetris, Pac-Man, Donkey Kong, Mario Super Bros et autres jeux de casino. Ce sont ces jeux que l’on retrouvait dans des salles qui font désormais partie de notre patrimoine culturel et social.
Elles étaient un lieu vivant, dans lesquelles on se retrouvait. Même s’il faut bien avouer qu’on jouait seul face à la borne, il était fréquent qu’un groupe d’amis se forme autour pour assister et commenter la performance : Chacun jouait à son tour pour tenter de battre le score de l’autre.
C’était l’occasion d’échanges et de là on pouvait poursuivre dans un autre endroit et tisser des liens.
Pong développé par Sears en 1975 fut la première console du genre, une console qui allait amener le jeu d’arcade à la maison.
L’apparition des premières consoles offraient cependant une expérience plutôt solitaire : seul fasse à sa télé (ou à deux pour jouer à Pong). Même si les manettes allaient par la suite permettre une expérience familiale ou amicale, on perdait l’aspect social des salles d’arcade, ses sons, son brouhaha, ses émotions partagées.
C’est d’ailleurs ainsi qu’est né le terme de péjoratif de geek pour désigner l’adepte des jeux vidéos. Notez qu’au fil de l’évolution des nouvelles technologies, le geek est devenu « cool » : autrefois moqué, il est celui qui maitrise les nouvelles technologies, le copain qu’on appelle quand on est largué et qui nous bluffe par ses skills !
Aujourd’hui, les salles d’arcade font partie de notre culture : combien de films des années 80 intègrent des scènes qui se déroulent dans des salles d’arcade. Plus que cela, ces jeux témoignent également de leur temps. Prenons Space Invaders par exemple (lancé par Atari en 1978) une sorte de vous contre le monde, qui témoigne bien l’esprit de la Guerre Froide.
Pac-Man, premier icône pop du gamingReconnu comme art, le jeu vidéo est désormais classé au même titre que les livres et la musique comme produit culturel.
Avec ses graphismes toujours plus réalistes et époustouflants, l’offre contemporaine est le résultat de la rencontre entre l’art et la technologie. Il y a quelques années, le célèbre Musée d’Histoire Américaine (Smithsonian) de Washington DC, proposait une exposition intitulée, L’art du jeu vidéo. On ne compte désormais plus les expos ou les articles sur le sujet car les arcade games sont bien présents. Saviez-vous que la première pop star du gaming, n’est autre que Pac-Man!
Après avoir connu des hauts et des bas, le jeu vidéo représente aujourd’hui la 2ème industrie culturelle en France. La BNF (Bibliothèque Nationale de France) propose plusieurs milliers de titres de jeux vidéo à la consultation, afin de permettre de retracer l’histoire de cette nouvelle culture en pleine évolution. On y consacre même des musées, à l’image du musée du jeu vidéo près de Strasbourg.
Et, bonne nouvelle, nos jeux d’arcade ne sont pas morts: grâce à la Réalité Virtuelle, les salles d’arcade renaissent aujourd’hui à travers le monde ! Ouf.